QUESTIONS / RÉPONSES
CONSEILS :
- Eviter le tabac, qui retarde la cicatrisation.
- Eviter l’alcool, qui décape la muqueuse gastro-duodénale.
- Le café, les épices les piments ne sont pas ulcérigènes.
- Corriger l’état dentaire, et bien mastiquer pendant les repas.
- Faire 4 repas complets et à horaire régulier, plutôt que 3 repas.
(pour neutraliser la sécrétion continue d’acide chlorhydrique) - Les fritures et les aliments gras ne sont pas ulcérigènes, ils ne font qu’allonger le temps de la digestion.
- Le régime lacté, que l’on pratiquait autrefois, est inutile.
CONSEILS :
C’est un mauvais fonctionnement du clapet entre l’œsophage et l’estomac. Le liquide acide de l’estomac remonte vers l’œsophage. Or la muqueuse de l’œsophage n’est pas conçue pour recevoir cette acidité.
- Mettre des cales de 20 centimètres sous la tête du lit et utiliser 2 oreillers.
(Cette mesure est une des plus efficace; option : Lit avec sommier électrique réglable) - Eviter les boissons gazeuses et boire plutôt entre les repas que pendant.
- Eviter l’ingestion de potages ou de tout autre liquide abondant le soir.
- Eviter les aliments acides:
– légumes acides: tomate, rhubarbe, oseille, aubergine, cresson.
– fruits acides: Agrumes: citron, pomelos, orange, pamplemousse. Pomme, cerise, abricot, raisin
– condiments: vinaigre, moutarde, mayonnaise.
-certains aliments transformés: choucroute. certains yaourts. cidre, vin.
Autres aliments pouvant aggraver le reflux: graisses cuites, fritures; sauces ; aliments très sucrés ou très salés.alcool ; boissons
gazeuses. Se fier aussi par expérience aux intolérances personnelles. - Fractionner les repas : faire 4 ou 5 petits repas par jour au lieu de 3.
En cas d’éructations éviter le chewing-gum. - Eviter le tabac et l’abus d’alcool, particulièrement le vin blanc.
- Marcher après les repas. Si vous ressentez une remontée d’acide : déglutissez la salive plusieurs fois de suite pour laver l’œsophage.
- Eviter les ceintures et les vêtements qui serrent la taille ou l’abdomen.
- Eviter de se pencher en avant de façon prolongée.
- Traiter une éventuelle constipation.
- Eviter le port de charges lourdes.
- Ne pas s’allonger dans les 2 heures qui suivent un repas.
Pré-diabète comment rectifier de façon simple :
1. Changer l’alimentation
Facteurs défavorables :
– Index glycémique élevé
– Apports glucidiques élevés
– AG saturés en excès
– Peu de fruits
– Beaucoup de boissons sucrées
– Céréales raffinées
– Excès de viande rouge
– Sucreries
Facteurs favorables :
– Céréales complètes et graines
– Index glycémique bas
– Pain complet
– Richesse en AG mono insaturés
– Richesse en AG oméga 3
– Faible quantité d’alcool
– Produits laitiers
– Diversité alimentaire
– Repas réguliers
– Modèle méditerranéen
2. Optimisation fonctionnelle
– Mise en place d’un modèle méditerranéen crétois (mais peut prendre un an…)
– Filière oméga 3 -> marche en 3 à 6 mois
– Alimentation à IG faible
– Microbiote : probiotiques mais surtout prébiotiques -> légumes, fibres ++
– Détoxication : Eviter les perturbateurs endocriniens, favoriser une alimentation hypotoxique riche en végétaux et en
Glucosinolates ( choux et brocolis)
3. Adopter un mode de vie favorable
-> 8h de sommeil
->une activité physique, modérée et régulière
->Favoriser une bonne gestion du stress (cohérence cardiaque, respiration …)
4. Supplémentation en micronutriments
– Magnésium, vitamine D, Zn ++
– +/- Chrome et sélénium (avec dosage du sélénium avant)
– Eviter les surcharges en fer
Autres complémentations : PHYTOTHERAPIE
– Polyphénols de la CANNELLE (OPC A de cannelle) et de la CANNEBERG
Conseils, mesures générales pour diminuer la tension artérielle :
1. COMPETENCES : Vous devez acquérir peu à peu des compétences concernant votre maladie, ceci vous permettra de mieux vous soigner.
Votre tension artérielle (ou pression artérielle) s’évalue par 2 chiffres: le premier, qui se nomme pression maxima (ou systolique) correspond à la contraction du cœur au moment où il expulse le sang vers les artères, Et le second, qui se nomme pression minima (ou diastolique) correspond au temps de repos et de remplissage du cœur.
Vous devez surveiller que votre tension artérielle ne dépasse pas 14 – 9 habituellement pour tous, en centimètres de mercure (140/90 en mm Hg). Objectifs en cas de maladie cardio vasculaire, rénale ou diabète avéré(s) : < 13/8 idéalement. Personne âgée de plus de 80 ans sans aucune de ces maladies : pression artérielle systolique jusqu’à 15 autorisée (HTA systolique isolée)
L’hypertension artérielle est généralement une maladie silencieuse, mais elle est un facteur favorisant l’usure (les plaques d’athérome) au niveau de vos artères, au même titre que l’âge, le tabagisme, l’hypercholestérolémie, l’obésité,… ce qui en fait toute la dangerosité. Elle peut être la cause d’un accident cardiovasculaire ou d’un infarctus du myocarde…..
En cas de signes neurologiques (perte de langage, moitié d’un visage qui s’affaisse, bras qui tombe et ne répond pas) ou
thoraciques (douleur), appelez le 15, il s’agit d’une urgence.
2. AUTOMESURES à DOMICILE :
Vous pouvez vous-même contrôler la tension artérielle avec un appareil acheté dans le commerce, mais demander un appareil avec brassard huméral et qui soit validé. Un tel appareil peut être manuel ou électronique. Il vaut mieux éviter les appareils qui prennent la tension artérielle au poignet.
Faites les auto-mesures de la tension artérielle dans de bonnes conditions.
Faites 3 mesures le matin après votre réveil, et 3 mesures le soir avant coucher, pendant 3 jours, puis faites la moyenne des pressions systoliques et des pressions diastoliques.
Ces mesures seront faites après 5 minutes de repos et en position assise ou allongée. Les chiffres seront relevés sur un cahier ou une feuille d’automesure. Généralement cette auto-mesure une fois par mois est suffisante. Demandez à votre médecin les chiffres que vous devez obtenir.
3. SURVEILLEZ VOTRE POIDS : Objectif IMC < 25.
4. ATTENTION AU SEL : Limitez votre consommation en sel de sodium : NaCl ou Chlorure de Sodium. La moyenne de la consommation des européens se situe entre 8 et 11 g/j. En France, ce chiffre serait de 7g/j pour les femmes et de 8,8 g/j pour les hommes.
Combien faut-il consommer de sel chaque jour pour être au mieux de sa forme ? Entre 4 et 6 g/j soit entre 1,6 g et 2,4g de sodium. Pour rappel 1 gramme de sodium = 2,5 g de sel.
Quelques conseils simples :
- Vous pouvez ajouter du sel (le moins possible ) pendant la préparation des aliments. Evitez de resaler après.
- Limitez la consommation des aliments suivants : Fromage, charcuterie, bouillon-cube, viennoiseries, pizza, quiche, sandwich, burger, grignotage salé (chips), eaux gazeuses salées : de Saint-Yorre et Vichy, conserves du commerce, fromages salés, médicaments salés (effervescents),
- Evitez la réglisse et le pastis sans alcool qui entraînent des rétentions de sel.
- De manière générale, évitez autant que faire se peut les aliments transformés et industriels.
- Vous pouvez masquer le manque de sel par l’ajout de poivre, épices, ail, piment, herbes aromatiques.
- Ne pas utiliser de vasoconstricteurs pour déboucher le nez, et surtout pas de pseudoéphédrine par voie orale (type Fervex).
Après 80 ans, un régime peu salé, 6 grammes par jour, suffit (pas de régime sans sel strict).
5. FAITES DU SPORT : l’OMS préconise la pratique d’une activité physique régulière, adaptée à l’état clinique du patient, d’au moins 150 minutes hebdomadaires d’une activité physique d’intensité modérée.
6. LIMITEZ LA CONSOMMATION D’ALCOOL : 3 verres par jour maximum pour les hommes, 2 verres par jour maximum pour les femmes.
7. PRIVILÉGIEZ UN REGIME DE TYPE MEDITERRANEEN OU CRETOIS, riche en fruits et légumes.
8. ARRÊTEZ DE FUMER+++ : Là encore, n’hésitez pas à consulter votre médecin traitant afin de voir quelle mesure peut être mise en place afin d’arrêter de fumer. A l’heure actuelle, les cigarettes électroniques sont recommandées comme traitement pour le sevrage tabagique en deuxième intention après les substituts nicotiniques, en évitant formellement toute huile à base d’acétate de vitamine E et de tétrahydrocannabinol (risque de lésions pulmonaires gravissimes).
QUELQUES REGLES D’OR :
1- Se lever à la même heure tous les jours, quelle que soit la durée du sommeil
2- Pas de sieste longue : maximum 30 minutes
3- Pas de sport après 17 H. Plutôt le matin de bonne heure
4- Pas de repas chargé ou alcoolisé le soir
5- Reserver une heure de détente avant le sommeil
6- Pas d’écran lumineux le soir / Pas de caféine
7- Aller se coucher dès l’arrivée de la somnolence / Ne pas dormir devant la télé !
8- N’utiliser le lit que pour le sommeil. S’il ne survient pas dans les 20 minutes, se lever et pratiquer une activité
tranquille (pas d’écran – pas d’activité physique) jusqu’au retour de la somnolence
9- Eviter bruits et lumières, conserver une température fraiche (18°)
10- Ne pas se forcer à dormir ! Plutôt se relaxer
La diversification alimentaire commence à partir de 4 mois.
Jusqu’au 3 ans de l’enfant, elle nécessite l’apport de 500cc de laitage (lait maternisé selon l’âge de l’enfant). De plus, il doit prendre la dose de vitamine D indispensable quotidiennement (mieux absorbé), jusqu’aux 3 ans. S’il refuse, parlez en au médecin qui lui prescrira une forme mensuelle.
L’eau : faire boire au repas du midi et du soir dès l’enfant diversifié. Dans la journée un bébé peut boire de l’eau pour s’hydrater (surtout l’été) à partir de 3 mois. L’eau du robinet peut être proposée si conforme (site http://www.sante.gouv.fr/resultats-du controle-sanitaire-de-la-qualite–de-l-eau-potable.htm). Pour les eaux embouteillées vérifiez la présence de la mention « convient pour la reconstitution des biberons ».
Il est important que l’enfant découvre les aliments avec tous ses sens (vu, touché, senti, gouté). Nous vous conseillons de lui permettre de manger avec ses doigts s’il le souhaite et jouer avec (en encadrant la situation pour éviter les débordements).
Il faudra faire goûter à l’enfant une dizaine de fois un aliment pour qu’il l’apprécie (car son système nerveux goût/émotion/plaisir se met en place progressivement).
Faites confiance à l’appétit de votre enfant, son corps sait ce dont il a besoin.
N’utilisez pas les écrans pour faciliter les repas. Il y a des conséquences graves sur l’impact neuro-développemental de l’enfant dans la relation à l’alimentation.
L’introduction de sucre et produits sucrés (chocolat, biscuits, gâteaux, bonbons,…) doit se faire le plus tard possible.
En cas de refus, ne pas forcer mais lui demander de goûter et donner son avis sur l’aliment (s’il aime ou non) et proposer sous différentes formes pour que l’aliment refuser puisse être goûter de nouveau.
Préférez les aliments bio préparés par vos soins.
Farines sans gluten en petites quantités (1 à 2 càc matin et/ou soir) après 2 mois révolus si nécessaire (bébé qui ne fait pas ses nuits), pas forcément magique ! Autre intérêt : si l’acceptation des produits solides est difficile, donner des céréales, leur onctuosité va initier bébé à une alimentation semi-liquide et faciliter le passage à des aliments plus consistants.
L’introduction du gluten est très discutée dans l’ajout en apport calorique des biberons. Désaccord entre les recommandations européennes et 2 études récentes de 2014 qui ne conseillent pas son usage car augmenteraient le risque d’obésité et de diabète chez l’enfant. A éviter tant que possible, maximum 1 càc de céréales avec gluten (vanillée, biscuité mais pas au chocolat) dans un seul biberon par jour (le soir) si l’enfant a faim la nuit avant l’introduction des féculents le soir.
A partir de 4 mois, il est conseillé de commencer l’apport nutritif en légumes cuits le midi puis 15 jours/1 mois après les fruits au goûter.
Introduisez progressivement les nouveaux aliments afin de pouvoir éviter les aliments dont l’enfant est allergique. Vous pouvez mélanger une fois que vous avez essayé 3 fois l’aliment seul. Vous commencez par lui faire gouter une bouchée avec une cuillère à soupe (il peut macher) et augmentez ensuite progressivement la quantité. Vous pouvez aussi introduire tous les aliments y compris les aromates, épices et champignons, les fruits rouges et exotiques.
Vous les préparez en purée/compote assez onctueuse ou en soupe bien mixée avec une goutte d’huile d’olive et de colza. Ne jamais saler et sucrer un plat d’enfant (quel que soit l’âge).
Evitez de donner trop de produits « constipants » ou qui «fermentent » avant 8 mois. Pour éviter la fermentation trop importante vous pouvez mettre du bicarbonate de sodium dans le fond d’eau de la cocotte-minute. Pour les concombres, veillez à bien les faire dégorger.
Vous pouvez vous aider du tableau si dessous conçu pour vous.
A partir de 5 mois, La quantité d’aliment recommandée correspond à la moitié d’un petit pot de bébé (60cl). Cela reste variable selon l’appétit de chacun.
Vous pouvez introduire les laitages autre que le lait maternel ou maternisé. Prenez toujours des yaourts au lait entier (privilégiez brebis ou chèvre) et yaourt spécifique pour bébé sans sucre ajouté.
En cas de reflux privilégiez les laits d’amande, de riz et de soja et une fois par jour au moins lait entier de chèvre ou yaourt pour bébé.
Vous pouvez maintenant utiliser une noisette de beurre pour assaisonner ses plats. De plus n’hésitez pas à assaisonner les plats avec des condiments (noix de muscade, curry, curcuma, cannelles, vanille, …).
Il peut aussi manger des féculents (pomme de terre, patate douce, mais, pâtes, riz, bien cuits). Si vous les mélangez aux légumes (1/3 de féculent et 2/3 de légumes), pensez à surveiller la bonne tolérance sur 3 prises alimentaires comme fait avec les légumes et fruits lors des petits pas de la diversification.
Les légumes secs (lentilles, haricots secs, pois chiches, pois cassés, fèves, manioc, tapioca) peuvent être proposés uniquement si mixés ++.
A partir de 6 mois, l’introduction possible mais en très faible quantité du jambon cuit découenné, volaille est proposée.
Au moins ½ l de lait ou équivalent par jour s’il ne veut pas plus (Au niveau apport en calcium : 250 ml lait = 2 yaourts, 3 petits suisses = 30 g de gruyère = 45 g de roquefort = 80 g de camembert = 300 g de fromage blanc).
La diversification menée par l’enfant (DME) peut commencer. Elle permet une diversification de l’enfant dans la prise alimentaire et améliore le développement psycho-moteur car il donne la possibilité à l’enfant de goûter les aliments en utilisant tous ses sens. En effet, les morceaux d’aliments remplacent les purées menées à la cuillère. Cet apprentissage doit être encadré par le parent, l’enfant ne doit jamais être seul avec un aliment. Avant de démarrer, demandez au médecin qui suit votre enfant s’il est prêt à utiliser cette technique (il existe des situations pour lesquelles la DME sera mise en place plus tardivement).
A partir de 8 mois, votre enfant mange 200cl d’aliments solides et introduction réelle des viandes blanches: veau, agneau, lapin ; viande rouge (bœuf, cheval) ; et poissons maigres (en évitant le flétan): colin, cabillaud, sole, limande, lieu, merlan, dorade. Commencez les œufs à 9 mois en commençant par la moitié puis quart de l’œuf entier après 10 mois. Donnez maximum 2 cuillères à café (10g). Ils seront cuisinés à la vapeur avec les légumes, ou grillés (sur le grill ou dans une poêle anti-adhésive), ou bouillis. Il faut savoir que le thon, le flétan, le requin, l’espadon, le marlin, la lamproie et le saumon contiennent des métaux lourds, il ne faut donc pas en abuser. On évitera les poissons bio-accumulateurs de PCB (anguille, barbeau, brème, carpe, silure).
Votre enfant a aussi besoin d’un repas solide le soir.
Les jus de fruits n’ont aucun intérêt nutritionnel ; ils sont aussi allergisants que les fruits et il est préférable que votre enfant boive de l’eau.
Biscuits pour bébé vers 8 mois, sous surveillance stricte, attention aux morceaux que votre bébé garde dans sa bouche ! Le pain vers 9 mois. Les donner au moment du goûter pour éviter le grignotage.
A partir de 12 mois, les quantités augmentent progressivement. Protéines 20g. Crudités possibles
A 2ans : 30g de protéines,
A 3ans : 40g de protéines
| 1ière fois | 2ième fois | 3ième fois | Conseils | |
Légumes | aubergine |
| |||
avocat | |||||
brocolis |
| fermente | |||
betterave |
| ||||
carotte |
| constipe | |||
celeri |
| ||||
concombre | |||||
buternutt | |||||
choux vert/rouge/rave | |||||
choux fleur | |||||
choux de Bruxelles |
| fermente | |||
courge |
| ||||
courgette |
| constipe | |||
endive |
| ||||
épinards | |||||
haricots | |||||
fenouil | |||||
mâche | |||||
petit pois |
| constipe | |||
poireaux |
| ||||
pois gourmand | |||||
poivrons | |||||
potimarron | |||||
rutabaga |
| constipe | |||
salade |
| ||||
salsifi | |||||
tomates | |||||
topinambour |
| constipe | |||
Aromates |
| ||||
Champignon | |||||
Ail | |||||
Oignon | |||||
abricot | |||||
banane |
| constipe | |||
cerise |
| ||||
coing |
| constipe | |||
Fruits | framboise |
| |||
groseille | |||||
melon | |||||
myrtille | |||||
mûre |
noix de coco |
| |||
pamplemousse | ||||
pastèque | ||||
pèche | ||||
poire | ||||
pomme | ||||
prunes |
Conseils :
Demander à l’enfant de se vider la vessie avant le coucher.
Calendrier mictionnel
Régulariser le sommeil, les rituels du coucher : Rassurer l’enfant
Renoncer aux couches (les culottes de propreté peuvent être acceptables).
Rythmer les mictions : tout le temps à la même heure : 7-8 fois par jour.
Faciliter l’accès de l’enfant aux toilettes.
Préserver l’estime de soi de l’enfant
Éviter la consommation d’aliments contenant de la caféine (coca) ou une trop grande quantité de liquides avant le coucher.
Clarifier l’objectif de se lever la nuit pour aller faire ses besoins.
Il est déconseillé :
d’instaurer un lever nocturne systématique
d’avoir une attitude coercitive
de négliger le trouble.
Conseils :
Phase initiale (2-3 jours) :
– Glaçage 3*20minutes par jour. Vessie de glace dans un linge mouillé (jamais de contact direct de la glace avec la peau)
– Déambuler avec des cannes
– Surélever le membre inférieur systématiquement au repos
– Porter la chevillère en permanence
– Prendre le traitement antalgique
Phase de récupération (dès le 4ième jour)
– Porter la chevillère en permanence
– Reprise de la mobilisation avec aide des cannes
-Rééducation avec kiné
Phase de réhabilitation et consolidation
– Continuer à porter la chevillère en permanence pendant 10 jours puis la journée jusqu’au 15ième jour – N’enlever la chevillère que lorsque le médecin l’autorisera lors de la visite de contrôle à J10 (prendre RDV)
– Continuer la rééducation
– Appliquer les exercices de prévention avant un exercice physique : étirement, protection avec chevillère souple ou strapping
Si les symptômes s’aggravent ou persistent, ou si d’autres symptômes apparaissent, n’hésitez pas à reconsulter rapidement au cabinet de médecine générale ou au service des urgences.
Conseils :
En période de crise, ce régime doit toujours être limité dans le temps et ne pas dépasser une huitaine de jours.
L’objectif du régime sans résidus est de limiter au maximum les aliments « non absorbables ».
Autorisés « à volonté » : le riz (bouilli), les petites pâtes (comme les vermicelles), la viande cuite sans ou avec peu de matière grasse (grillée), le jambon (sans le gras), les volailles bouillies, les œufs, le poisson bouilli.
Autorisés en quantité limitée : les farines type maïzena, le beurre, la margarine et les huiles végétales en l’absence de cuisson, les fromages à pâte cuite (gruyère, fromage de Hollande), le sucre et les gelées de fruits.
Sont à éviter : les confitures contenant des fruits entiers, les sauces, les condiments, les graisses cuites, le poivre, les piments, les fromages dits fermentés comme le roquefort, les plats préparés industriels
Sont proscrits : Le pain, les farines et céréales complètes, les fruits, les salades, les crudités, ainsi que les légumes verts (qu’ils soient crus ou cuits) et les légumes secs, les parties « solides » d’aliments d’origine animale comme les tendons, « pieds » ou tête, le lait et les laitages (à éviter le plus possible en foncton du goût et de la tolérance individuelle).
Puis, en dehors des crises, privilégiez une majorité :
- de légumes cuits, faciles à digérer comme les carottes, potirons, blancs de poireaux, endives, côtes et vert de côtes, laitues, pointes d’asperges, tomates et courgettes (sans peau, ni pépins), betteraves, haricots verts extra fins. Varier les préparations : en potage, en accompagnement, froids, en salade.
- de fruits cuits, en conserve ou en compote fraîche (sans peau) : pommes, poires, cerises, mangues, pêches, abricots, litchis.
- de farineux, préférez les biscottes, le pain blanc grillé ou rassis au pain frais ou complet ; choisissez des céréales raffinées, par exemple riz blanc, pâtes, polenta, semoule, tapioca, ou des pommes de terre sans peau. Evitez les céréales complètes.
- de viandes maigres et mi-grasses, grillées ou rôties, veau, bœuf, poulet, dinde, cheval, autruche, abats, viande séchée, jambon cuit, bœuf fumé. Pour le porc et l’agneau, qui sont des viandes plus grasses, choisissez le filet.
- de poissons, vous pouvez tous les consommer, préparés avec peu de graisse, au four, grillés, à la vapeur ou au court bouillon.
- d’œufs, à la coque, en omelette, brouillés, au plat, cuits avec peu de graisse.
- de produits laitiers, tous sauf le lait et les fromages fermentés (bleu). Consommez-les en petites quantités et selon la tolérance. de potages aux légumes passés, bouillons, potages à base de farines raffinées (crème d’orge, de maïs, de riz, etc.)
- de matières grasses, vous pouvez toutes les utiliser mais évitez les fritures.
- de produits sucrés: gelée, miel, sucre, pâtisseries sèches (sans noix, ni amandes), tartes aux fruits cuits épluchés (sans pruneaux, ni rhubarbe), meringues, chocolat en petites quantités (sans noisettes), bonbons, caramels.
- de condiments comme sel, aromate, citron, vinaigre, herbes aromatiques (persil, ciboulette, estragon), Cenovis®, clous de girofle, sauce soja, ketchup, cubes de bouillon. Evitez les épices fortes (poivre, curry, paprika, piment, etc.)
- de boissons: évitez les boissons gazeuses et les alcools forts, ainsi que les jus de fruits à jeun. Selon avis médical: un verre de vin aux repas. Consommez thé, tisane, infusion, café léger à votre convenance.
Il s’agit d’un régime méditerranéen, crétois ou DASH (objectif apports alimentaires mauvais cholestérol < 300 mg/jour).
Aliments à éviter:
– le jaune d’œuf (200 mg/jaune), la poudre d’œuf, la mayonnaise
– les abats : abats blancs (cervelle, tripes), abats rouges (ris, cœur, foie, rognons)
– les charcuteries (jambon cru, pâté, terrines, rillettes, saucisses, saucissons, chorizo, rosette, salami, andouillettes, bacon, saucisses cocktail), car haute teneur en graisses saturées, exception : le jambon cuit découenné-dégraissé – les viandes grasses : mouton, agneau (côtelettes), porc (côtes, échine, lard, lardons), bœuf (côte, entrecôte), veau (côtes)
– les graisses animales comme le saindoux (porc), le suif (bœuf)
– les fritures et toutes les graisses cuites en général
– l’huile de palme
– la crème fraîche, le lait entier, le lait concentré, fromages gras, yaourts entiers, petits suisses, le lait de coco et l’huile de coco (pauvres en cholestérol mais riches en AGS)
– les « amuse-gueules », biscuits apéritifs salés, chips…
– les gâteaux et pâtisseries à base de beurre, de crème au beurre et/ou d’œuf
Aliments à limiter :
– le beurre (pauvre en cholestérol mais riche en AGS) : 10 g cru par jour maximum, éviter également la cuisson au beurre
– les œufs: 2 par semaine maximum
– le foie : 1 fois par mois maximum
– le fromage : 1 part de 30 g (jusqu’à 45 % matière grasse) par jour
tout aliment contenant de fortes quantités d’huile de palme (viennoiseries industrielles, brioches, croissants, produits panés, frites surgelées…)
– la baguette de pain blanche, à l’index glycémique élevé et presque dépourvue de fibres, vitamines, minéraux – l’anchois, les poissons fumés, salés ou séchés
Aliments à privilégier :
– le poisson : à consommer au moins 3 fois par semaine dont, au moins, 1 fois du poisson gras (maquereau, sardine, hareng, thon, saumon, truite), riche en omégas 3. Conseils cuisson : éviter fritures et panés, préférer cuissons au four, au court-bouillon, papillotes et vapeur.
– les fruits de mer : crustacés, coquillages et mollusques (crevette, crabe, bigorneau, bulot, calamar, palourde, Saint Jacques, huître, langouste, homard, moule, poulpe) sont tous autorisés sauf la tête des crustacés – les huiles riches en acides gras mono-insaturés (huile d’olive) ou en acides gras polyinsaturés omega 3 (noix, colza, soja)
– certains fruits oléagineux : noix, noisettes, amandes, graines de lin ; riches en phytostérol, mais à limiter en cas de surpoids car très caloriques
– les légumes et les fruits : au moins 5 fois par jour, pour leurs teneurs en fibres qui favorisent la diminution du cholestérol sanguin et leurs antioxydants qui ont un rôle protecteur du système cardiovasculaire – l’avocat, riche en acide gras insaturé
– les légumes secs pour leurs richesses en fibres
– féculents : une assiette par jour et près d’une baguette de pain par jour (pain complet aux céréales et au levain, pain de campagne, pain de seigle, pain au son)
– céréales : l’avoine a montré, par ses fibres, des vertus hypocholestérolémiantes => flocons d’avoine au petit déjeuner
– soja : pour les amateurs, il y a le tofu, les laits fermentés au soja, les steacks de soja
– privilégier les viandes maigres : Volailles et gibier (en enlevant la peau) : Dinde. Lapin. Poulet. Caille. Pintade. Canard. Oie. Chevreuil, pigeon, faisan rôtis. Lièvre en ragoût. Sanglier. Bœuf : bifteck haché 5% en matières grasses , bavette, rôti, faux-filet. Veau : escalope, rôti. Porc : jambon cuit de Paris, jambon cuit découenné dégraissé, rôti maigre de porc (filet). Cheval
– Bar. Brochet. Cabillaud. Carpe. Carrelet. Colin. Daurade. Flétan. Lieu. Limande et Sole. Lotte. Merlan. Et le blanc de l’oeuf.
– les margarines : traditionnelles, allégées, allégées enrichies en omégas 3, allégées enrichies en phytostérols et en phytostanols
– les produits laitiers : fromages blancs à faible teneur en MG (0, 10 ou 20%), lait écrémé ou demi-écrémé, yaourts plutôt natures qu’au lait entier, une part de fromage par jour au maximum, voire du fromage allégé – la graisse d’oie : elle est riche en acides gras mono et polyinsaturés. À consommer en petite quantité en raison de sa valeur énergétique élevée
Modes de cuisson à privilégier :
varier les graisses d’assaisonnement et privilégier la cuisson à la vapeur, à l’étouffée, au four à basse température, à la papillote dans du papier sulfurisé, à l’eau
Modes de cuisson à éviter : autoclave (cocotte-minute), grillade, barbecue, fumage, micro-ondes, friture. Levure de riz rouge : à éviter, sécurité à long terme d’une consommation régulière non documentée (ESC 2019).
Activité physique douce, régulière en endurance recommandée: 50-70% de la fréquence théorique maximale (FMT), 3 fois 30 min par semaine.
Plus d’informations sur les dyslipidémies :
https://www.cardio-online.fr/Actualites/A-la-une/Recommandations-ESC-2019-Dyslipidemies
Acidité globale
L’acidité est responsable d’une augmentation du stress oxydatif cellulaire. Il a donc un rôle pro-inflammatoire.
Quels sont les signes d’un organisme trop acide ?
- Douleurs musculaires et raideurs
- Prise de poids ou difficulté à perdre du poids, cellulite
- Troubles du sommeil
- Ostéoporose et déminéralisation de l’émail dentaire
- Troubles cutanés : acnée, eczema, psoriasis
- RGO
- Fatigue
- Maux de tête
Les aliments suivants permettent de retrouver l’équilibre acido-basique avec un apport alcalinisant :
- Consommer régulièrement les aliments suivants: asperge, concombre, brocolis, courgette, artichaut, ou encore poivron vert, tofu, soja fermenté
- Réduire les apports en produit d’origine animale
- Eviter les produits rafinés à base de farines blanches et riz blanc
- Manger des fibres végétales (Fruits, légumes (plutôt crus), céréales entières)
- Boire des infusions (ortie, avoine fleurie, bambou, framboisier, ou encore la prêle)
- Consommer du « fait maison » ou produits non transformés
- Boire au moins 1,5L d’eau par jour
- Faire une activité physique quotidienne (30min min par jour)
- Ne pas négliger ses temps de sommeil
- Bain avec du gros sel régulièrement
Conseils :
Pour conserver une bonne capacité érectile il faut éviter les abstinences prolongées, il faudrait avoir une érection tous les jours.
Eviter tabac et abus d’alcool.
Avoir une activité physique, au minimum 1/2 heure d’exercice physique (marche, natation, ..) 3 fois par semaine, l’exercice étant bénéfique sur le plan des érections.
Stimuler le désir, conserver les fantasmes, laisser se dérouler l’imaginaire, entreprendre des jeux sexuels, des massages, et tout ce qui stimule le désir.
Les caresses et les préliminaires sont indispensables avant un rapport sexuel.
Exercices pour renforcer la sensibilité des érections :
- Au début faire ces exercices pendant les érections nocturnes ou matinales.
- Puis ils seront plus faciles quand les muscles de la verge seront développés.
- Placer le pouce sur la couronne et 3 autres doigts en dessous : faire des compressions du gland chaque seconde, suivies de relâchements et se concentrer sur la perception de remplissage et de vidange du gland. De temps à autre, pendant une compression, contracter les muscles péniens.
- Renouveler chaque fois ces cycles pendant un quart d’heure ou plus.
- Le but est de dévier le sang du corps spongieux vers les corps caverneux.
- Les exercices nécessitent concentration mentale et recours aux fantasmes.
Un médicament de la dys-érection ne crée pas l’érection, il ne fait qu’augmenter la rigidité et la durée de l’érection, il ne sert à rien s’il n’y a pas au départ une tumescence de la verge.
Un médicament de l’érection n’est pas toujours efficace la première fois, il peut n’être efficace qu’au bout de plusieurs tentatives ou après avoir augmenté la dose.
Les effets indésirables des stimulants de l’érection, comme les maux de tête, tendent à disparaître après plusieurs prises. La seule contre-indication est la prise d’un médicament pour le cœur de la catégorie des dérivés nitrés.
Conseils hygiéno-diététiques :
ALIMENTATION :
Riche en fibres :
Légumes : crus, cuits, en purée, gratin, ratatouille…
- Des crudités avant le plat principal (tomates, cornichon, radis, concombres, céleri, artichaut, asperge, betterave, poireau, salade, cœurs de palmier…)
- Des légumes secs (flageolets, haricots blancs ou rouges, lentilles, pois chiche…) ou des légumes verts (aubergine, courgette, épinard en branches, haricots verts ou plats, brocoli, poivrons, salsifis…) en accompagnement dans le plat principal
Fruits : crus, cuits, en compotes, secs, en jus…
Céréales : pétales de maïs, céréales du matin All-Bran, son à saupoudrer dans les plats, aliments complets…
Éviter certains aliments constipants : banane, coing, riz, carottes
Manger à heure régulière
HYDRATATION :
- Augmenter l’apport de boissons. Boire un grand verre d’eau fraiche le matin à jeun.
- Boire de l’eau Hépar (sauf en cas d’hypertension artérielle)
ACTIVITÉ PHYSIQUE : régulière, 30 min par jour
SE PRÉSENTER À LA SELLE : 2/j, à heure régulière, et dès que l’envie se fait sentir. Rester 3 min maximum sur les toilettes.
PORT DE CHAUSSETTES DE CONTENTION si tendance à avoir les jambes lourdes
Conseils :
Reconsultez si :
- Apparition de boutons mal tolérés par l’enfant
- Apparition de nouveaux signes (boiterie, vomissements, douleur…)
- Modification du comportement (fatigue, pâleur, somnolence, grognon, geignard, ne sourit plus, cyanose de la bouche,
marbrures, frissons)
Principes généraux :
- Se laver les mains,
- Consulter si fièvre > 4 jours (test COVID si fièvre > 3 jours),
- Proposer régulièrement à boire,
- Ne pas donner de bain pour faire baisser la température,
- Découvrir l’enfant,
- Ne pas donner d’Advil ou Ibuprofène.
– Éviter le savon mais utiliser un gel sans savon (syndet) doux non parfumé ou un savon surgras type Rogé Cavailles ou Aderma Pain surgras à l’Avoine Rhealba
– Réduire la fréquence des lavages de la peau
– Lavages des mains à l’eau tiède uniquement ; protéger les mains des liquides vaisselle et des produits ménagers avec des gants ; éviter les bains chauds prolongés
– Privilégier les textiles vestimentaires doux en coton (éviter le contact direct de la laine et des tissus synthétiques sur la peau)
– Ne pas surchauffer l’habitation (température idéale 18-20°C) et ne pas « sur-couvrir » les enfants (intolérance à la sueur)
– Utiliser un émollient (= « crème hydratante ») plusieurs fois par jour pour hydrater, protéger la peau. Eviter le contact direct sur les zones de poussée d’eczéma en phase humide (lésions qui suintent) car effet irritatif. Plusieurs produits et marques disponibles : Dexeryl ou Glycérol/paraffine/vaseline, Avène Xercalm AD ou Trixera, Aderma Exomega, Ictyane de Ducray, Lipikar et Cold cream de La Roche Posay, Soin nutritif intense à l’huile d’olive Laino, Cérat de Galien.
– Utiliser des dermocorticoides uniquement sur les zones touchées par une poussée d’eczéma : privilégier la forme crème en phase humide (lésions qui suintent), la forme pommade sur les zones très sèches qui cicatrisent. A utiliser avec parcimonie : une à deux par jour suffit, quelques jours (théoriquement, espacer progressivement les applications et ne pas arrêter brutalement le traitement).
Conseils :
La cystite aigue est une infection urinaire localisée au niveau de la vessie. Dans 90 % des cas, elle est due à une bactérie appelée « Escherichia coli », mais d’autres bactéries ou micro-organismes peuvent en être la cause.
Cette infection survient quand cette bactérie, présente naturellement dans le tube digestif, pénètre dans l’urètre, puis remonte dans la vessie, et commence à se multiplier.
Une femme sur deux présente au cours de son existence un ou plusieurs épisodes de cystite aiguë. Deux pics de fréquence sont observés : au début de l’activité sexuelle et après la ménopause.
Les symptômes de la cystite surviennent de façon plus ou moins brutale et peuvent être :
- Des brûlures ou des douleurs en urinant ;
- Une sensation de poids dans le bas du ventre ;
- Des besoins pressants d’uriner (impression de ne pas pouvoir se retenir) ;
- Des besoins d’uriner très souvent sans pouvoir évacuer beaucoup d’urine (pollakiurie) ;
- Des urines troubles, dégageant une odeur inhabituelle et contenant éventuellement des traces de sang. En revanche, lors d’une cystite, la personne n’a pas de douleur lombaire et sa température est normale.
Pour limiter les récidives, nous vous conseillons de suivre les quelques règles simples qui suivent :
- Buvez au moins 1,5 litre d’eau par jour,
- Portez des sous-vêtements en coton,
- Evitez les pantalons trop serrés,
- Aux toilettes, essuyez vous d’avant en arrière,
- Urinez peu de temps après un acte sexuel
- Buvez du jus de canneberge dès les premiers symptômes. Si ils persistent plus de 48h, consultez un médecin.
Sources : Recommandations HAS, Ameli.fr, urgences-serveur.fr
Durée moyenne d’évolution de la gène = 2 à 3 semaines
Repos actif : poursuivez les activités de votre vie quotidienne un maximum ; cela contribue à diminuer la durée de la gène ressentie.
Chaud : La chaleur est un décontracturant musculaire naturel. Appliquez du chaud (bouillotte, sous la douche…) sur la zone douloureuse, plusieurs fois par jour si besoin.
Reconsulter si:
- Douleur insuffisamment soulagée par le(s) médicament(s) prescrit(s) ou durant plus de 6 à 8 semaines
- Apparition d’une perte de force ou de sensibilité ou d’engourdissements au niveau des jambes ou du bassin
- Apparition de difficultés à uriner ou à aller à la selle ou bien d’une incontinence.
Alimentation anti-inflammatoire, Anti-inflammatoire naturels
Plusieurs facteurs favorisent l’inflammation chronique dans le corps :
∙ Une consommation excessive de graisses et de sucres.
∙ Un déséquilibre de la flore intestinale (dysbiose)
∙ Le stress oxydatif : il est la conséquence d’une production importante de radicaux libres, des molécules instables nocives pour la santé.
∙ Un déséquilibre acido-basique : quand le pH de l’organisme est trop acide (inférieur à 7) ou trop basique (supérieur à 7).
∙ Un déséquilibre au niveau des apports en acides gras (trop d’oméga 6 et pas assez d’oméga 3).
Cette inflammation est un facteur prépondérant de l’apparition des maladies suivantes :
∙ Maladie de Crohn
∙ Cardiopathie
∙ Hypertension artérielle
∙ Syndrome du côlon irritable
∙ Sclérose en plaque
∙ Obésité
∙ Psoriasis
∙ Polyarthrite rhumatoïde
∙ Diabète de type 1
∙ Rectocolite hémorragique
Une alimentation saine et équilibrée, riche en fibres, en antioxydants, en vitamines et en oméga 3 permet de contribuer à réduire l’inflammation chronique. Les aliments anti-inflammatoires les plus puissants sont :
∙ Les fruits. Ils sont riches en fibres et en antioxydants, donc bons pour le microbiote intestinal et l’équilibre acido basique. Les fruits rouges (framboises, myrtilles, fraises, groseilles, la grenade…) et l’avocat (huile d’avocat) sont particulièrement intéressants pour combattre l’inflammation grâce à leur forte teneur en anthocyanes, des pigments à l’action anti-inflammatoire.
∙ Les légumes. Comme les fruits, les légumes sont anti-inflammatoires car ils sont riches en fibres et en antioxydants. Les légumes crucifères sont à privilégier (brocoli, chou-fleur, chou…).
∙ Les poissons gras. Ils sont riches en oméga 3 qui contiennent des molécules anti-inflammatoires. Le maquereau, les sardines, le saumon ou encore le hareng sont très riches en oméga 3.
∙ Les huiles d’olive, de colza, de lin, de chanvre et de noix. Ces huiles sont des sources végétales d’oméga 3.
∙ Le curcuma. Cette épice est connue pour ses propriétés bénéfiques grâce à ses molécules actives, les curcuminoïdes. Elles inhibent une enzyme responsable de la production des prostaglandines, des médiateurs chimiques à l’origine des manifestations inflammatoires (douleurs, dilatation des vaisseaux sanguins). Le curcuma peut être saupoudré sur des salades ou dans des plats chauds. On le trouve aussi sous forme de complément alimentaire.
∙ Les légumineuses. Les haricots secs, les lentilles ou les pois secs sont des légumineuses. Ils contiennent des flavonoïdes, des composés aux propriétés anti-inflammatoires. Il est recommandé de manger des légumineuses au moins deux fois par semaine.
∙ L’eau. Elle est indispensable pour un fonctionnement optimal de toutes les fonctions de l’organisme. Notre corps a besoin de 2 à 2,5 litres d’eau par jour (ingestion d’eau pure + celle contenue dans les aliments) pour bien fonctionner. Une consommation insuffisante en eau augmente la sensibilité à la douleur, un des principaux signes de l’inflammation.
∙ Le chocolat noir. Il contient des polyphénols, des molécules qui aident à réduire le stress oxydatif. ∙ Les oléagineux. Les noisettes, amandes, noix (huile de noix) et pistaches sont riches en phytostérols et en antioxydants phénoliques. Une poignée par jour permet de bénéficier pleinement de leurs effets anti-inflammatoires. ∙ Les céréales complètes. Elles contribuent à maintenir l’équilibre du microbiote intestinal et affichent un indice glycémique bas. Préférez donc les aliments complets et semi-complets (pain aux céréales, pain complet, riz complet, boulgour, quinoa) aux céréales raffinées (pâtes et riz blancs).
∙ Le thé vert
Quels sont les aliments inflammatoires à éviter ?
Certains aliments peuvent aider à réduire l’inflammation tandis que d’autres la favorisent quand ils sont consommés en excès et de façon régulière. Ces aliments à éviter incluent :
∙ Boissons sucrées et jus de fruit
∙ Glucides raffinés (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, viennoiseries, produits industriels trop sucrés etc.) avec indice glycémique élevé
∙ Desserts (biscuits, bonbons, gâteaux et glaces)
∙ Viande transformée comme les saucisses et les produits de charcuterie et les viandes rouges
∙ Repas surgelés comme les plats de pates et les pizzas
∙ Aliments-minute tels que les frites et les hamburgers
∙ Certaines huiles de graines et végétales transformées comme l’huile de soja, huile de tournesol, huile de palme ∙ Aliments contenant des gras trans partiellement hydrogénés
∙ Alcool
Mieux vaut les consommer de façon raisonnable et privilégier autant que possible les aliments anti-inflammatoires pour rester en bonne santé. Une étude publiée dans le Journal de l’American College of Cardiology l’année dernière révélait que les personnes qui suivent un régime riche en aliments pro-inflammatoires ont un risque 46% plus élevé d’être concerné par un trouble cardio-vasculaire par rapport aux autres. Une alimentation pro-inflammatoire augmente l’inflammation chronique déjà existante chez les personnes souffrant de surpoids, d’obésité, d’arthrose ou d’une maladie auto-immune.
De plus, il augmente les inflammations ostéo-articulaires.
Les aliments à surveiller :
- Les sauces, aides culinaires et condiments : il est important de lire l’étiquette de la moutarde, de la levure chimique,
des épices ou des fonds de sauce en poudre (type fond de veau, cubes de bouillon, etc). - Les plats préparés : des moules à la crème surgelées peuvent contenir de la farine de blé comme liant – alors que la recette traditionnelle maison n’en nécessite pas forcément.
- Certains produits sucrés (chocolat, bonbons) peuvent également contenir des dérivés du blé.
Les aliments à éviter :
Le gluten est présent dans le blé, l’épeautre, l’avoine, le seigle et l’orge. Tous leurs dérivés en contiennent également : farines, pâtes, biscuits, etc.
S’il peut paraître simple de ne plus manger de pâtes et de pain, traquer le gluten dans les aliments industriels s’avère plus complexe. Le gluten est utilisé comme additif dans la plupart des produits transformés : la sauce soja, les sauces industrielles prêtes à l’emploi, la charcuterie ou les friandises.
Comment être actif contre le cancer en plus des traitements spécifiques :
Pourquoi consommer des aliments anti-inflammatoires ?
Ils diminuent la multiplication des cellules pathologiques. Ils améliorent l’immunité naturelle du corps et sa capacité à éliminer les cellules cancéreuses. Les cellules saines ont toute l’énergie nécessaire pour faire face aux traitements lourds des chimios et radiothérapies. Les cellules cancéreuses sont plus particulièrement ciblées et fragilisées et le taux de réponse aux traitements est meilleur.
Quels sont les aliments à consommer sans modération?
Des aliments bio, de saison, venant d’une agriculture raisonnée sont à privilégier.
- Les fruits. Ils sont riches en fibres et en antioxydants, donc bons pour le microbiote intestinal et l’équilibre acido-basique. Les fruits rouges (framboises, myrtilles, fraises, groseilles, la grenade…) et l’avocat (huile d’avocat) sont particulièrement intéressants pour combattre l’inflammation grâce à leur forte teneur en anthocyanes, des pigments à l’action anti-inflammatoire. Quelqu’ils soient, consommez des fruits au moins 3 par jour.
- Les légumes. Comme les fruits, les légumes sont anti-inflammatoires car ils sont riches en fibres et en antioxydants. Les légumes crucifères sont à privilégier (asperge, concombre, brocolis, chou-fleur, chou, courgette, artichaut…). A consommer l’un d’eux par alternance, au moins 1 fois par jour. Quelqu’ils soient,consommez des légumes au moins 3 par jour.
- Les poissons gras. Ils sont riches en oméga 3 qui contiennent des molécules anti-inflammatoires. Le maquereau, les sardines, le saumon ou encore le hareng sont très riches en oméga 3.
- Les huiles d‘olive, de colza, de lin, de chanvre et de noix. Ces huiles sont des sources végétales d’oméga 3.
- Les légumineuses. Les haricots secs, les lentilles ou les pois secs (pois chiche, pois cassés) sont des légumineuses (on trouve des pâtes de lentilles et pois cassés très gouteuses). Ils contiennent des flavonoïdes, des composés aux propriétés anti-inflammatoires. Il est recommandé de manger des légumineuses au moins deux fois par semaine.
- L’eau. Elle est indispensable pour un fonctionnement optimal de toutes les fonctions de l’organisme. Notre corps a besoin de 2 à 2,5 litres d’eau par jour (ingestion d’eau pure + celle contenue dans les aliments) pour bien fonctionner. Une consommation insuffisante en eau augmente la sensibilité à la douleur, un des principaux signes de l’inflammation.
- Le chocolat noir. Il contient des polyphénols, des molécules qui aident à réduire le stress oxydatif. Prendre du chocolat noir concentré à 99% de chocolat ou 100%. En consommer maximum 1 carreau par jour.
- Les oléagineux. Les noisettes, amandes, noix (huile de noix) et pistaches sont riches en phytostérols et en antioxydants phénoliques. Une poignée par jour permet de bénéficier pleinement de leurs effets anti-inflammatoires.
- Les céréales complètes. Elles contribuent à maintenir l’équilibre du microbiote intestinal et affichent un indice glycémique bas. Préférez donc les aliments complets et semi-complets (pain aux céréales, pain complet, riz complet, boulgour, quinoa) aux céréales raffinées (pâtes et riz blancs).
- Le thé vert
- Tofu, soja frais ou fermenté au moins 4 fois par semaine
Quels sont les aliments inflammatoires à éviter ?
Certains aliments peuvent aider à réduire l’inflammation tandis que d’autres la favorisent quand ils sont consommés en excès et de façon régulière. Ces aliments à éviter absolument incluent :
- Boissons sucrées et jus de fruit
- Glucides raffinés (pain blanc, pâtes blanches, riz blanc, viennoiseries, produits industriels trop sucrés etc.) avec indice glycémique élevé
- Desserts (biscuits, bonbons, gâteaux et glaces)
- Viande transformée comme les saucisses et les produits de charcuterie et les viandes rouges
- Repas surgelés comme les plats de pates et les pizzas
- Aliments-minute tels que les frites et les hamburgers
- Certaines huiles de graines et végétales transformées comme l’huile de soja, huile de tournesol, huile de palme
- Aliments contenant des gras trans partiellement hydrogénés
- Alcool
Quoi faire de plus?
- Pratiquer le jeûne thérapeutique depuis la veille de la chimiothérapie (après le repas du midi) jusqu’à la première injection. Cela permet aux cellules saines de se mettre au repos et d’être moins atteintes par la chimiothérapie.
- Faire une activité physique quotidienne (30min min par jour)
- Ne pas négliger ses temps de sommeil
- Maintenir un poids de forme (prendre des compléments alimentaires protéinés prescrits par votre médecin si nécessaire)
- Pratiquer de l’acupuncture pour éviter les effets secondaires de la chimio et radiothérapie, et des anesthésies
- Pratiquer du yoga, sophrologie, méditation, hypnose pour soutenir son état psychologique et apaiser les souffrances vécues en trouvant une certaine sérénité le temps de la séance et après
- Etre entouré de ses proches et ne pas hésiter à demander leur soutien en cas de souffrance.
Demander de l’aide à votre médecin, infirmière… dès lors que vous en sentez le besoin.


